L’encodage de la subjectivité dans Un homme qui dort, roman du « témoin absent »

Autori

  • Michele Costagliola d’Abele Università di Napoli L’Orientale
  • Claudia Palumbob Università degli Studi di Napoli “Parthenope”

DOI:

https://doi.org/10.6093/547-2121/12317

Parole chiave:

Perec (Georges), subjectivité, style indirect libre, temps verbaux épistémiques, autobiographie oblique

Abstract

Cet article a pour objectif l’analyse des stratégies narratives et stylistiques par lesquelles Georges Perec encode la subjectivité dans Un homme qui dort. À travers l’analyse des procédés tels que l’emploi du style indirect libre et des temps verbaux à valeur épistémique, nous mettons en lumière la manière dont Perec construit un roman marqué par l’oscillation entre le point de vue externe du narrateur et celui interne du personnage. L’étude examine également comment ces procédés, qualifiés de « points seuils », marquent pragmatiquement la sortie de la perspective externe du je-narrant et l’entrée dans la perspective interne du tu-narré. Finalement, les stratégies narratives et stylistiques employées ainsi que l’utilisation de la forme allocutive « tu », en entrelaçant l’expérience personnelle de l’auteur et la fiction littéraire, révèlent une quête d’expression qui transcende les cadres conventionnels de l’autobiographie traditionnelle.

Biografie autore

Michele Costagliola d’Abele, Università di Napoli L’Orientale

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Claudia Palumbob, Università degli Studi di Napoli “Parthenope”

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Pubblicato

2025-05-28